Retour d'experience
Quel a été votre parcours avant de choisir une formation BAC PRO PCEPC en apprentissage ?
Je viens d’une filière S au Lycée du Parc. J’ai eu mon Bac en 2007. Les circonstances personnelles m’ont contraint à travailler tout de suite. J’ai fait plusieurs petits boulots : chauffeur livreur, préparateur de commande dans l’agroalimentaire etc. Pourtant, je souhaitais reprendre des études. Dans l’entreprise où je travaillais, mon chef d’équipe m’a encouragé à me renseigner. Inscrit au Pôle Emploi, j’ai bénéficié d’un accompagnement INGEUS. J’ai commencé à bâtir un projet professionnel et à chercher une formation diplômante. Lors d’un Forum des métiers organisé par INGEUS, un représentant du CFA INTERFORA IFAIP m’a conseillé le Bac PRO PCEPC. J’actualise mes connaissances en chimie et j’acquiers une expérience professionnelle dans ce domaine. Mon niveau scientifique me permet de préparer ce bac pro en un an. Point essentiel dans ma situation, cette formation en apprentissage est rémunérée.
Comment appréhendez-vous ce début d’année de formation en apprentissage ?
Je prépare un Bac Pro qui me permet d’apprendre le métier d’opérateur des industries de procédés. Je suis curieux. Comprendre comment fonctionne une installation industrielle me passionne. En entreprise mon travail est polyvalent. Echantillonnages, mesures en laboratoire, parfois surveillance des tableaux en salle de contrôle … cette diversité de tâches me plaît. Je suis intégré dans une super équipe où je côtoie des salariés qui ont 30 ans de « boîte » et continuent à se poser des questions. C’est encourageant. Non seulement mon tuteur organise des temps d’explication mais toute l’équipe est attentive. Je travaille en 5x8, ce qui me laisse une certaine disponibilité. J’ai commencé ma formation par trois semaines en entreprise. Je suis dans les locaux d’INTERFORA IFAIP depuis une semaine et demi seulement. Déjà j’acquière des notions nouvelles comme le Génie des Procédés ou la Chimie industrielle. Je me rends compte que je les utiliserai sur le terrain. J’ai observé en entreprise ; pendant les cours du CFA, j’ai compris ce que j’ai vu. Bien sûr, le rythme Bac Pro un an est plus intense que celui de la préparation sur 2 ans. Pour le moment, ça va comme le laissaient entrevoir les résultats des tests de positionnement passés à INTERFORA IFAIP. Ceux-ci portent sur tous les domaines de connaissance ainsi que sur le comportement. Lors du retour que l’on nous en fait, on est étonné de si bien reconnaître nos points forts et ceux à améliorer. En ce qui me concerne, j’ai un profil moins technique. Il sera renforcé par la formation individualisée.
Après l’obtention de ce diplôme, quels sont vos projets ?
Je souhaite continuer mes études en préparant un BTS Contrôle Industriel et Régulation Automatique (CIRA) en Apprentissage au CFA INTERFORA IFAIP. Je sais qu’un Bac Pro sert généralement à entrer directement sur le marché de l’emploi mais, dans mon cas, il me permet surtout de valider un niveau professionnel. J’espère ne pas avoir trop de difficultés à suivre le BTS dans les matières générales. J’en ai discuté avec un Responsable des Ressources Humaines de l’entreprise dans laquelle je suis apprenti. Ce projet lui semble envisageable.
»Mehdi est revenu à INTERFORA IFAIP à l'occasion d'une formation réglementaire "Risques Chimiques" (FSPEE) fin juin 2018. Cela a été l'occasion d'obtenir son retour d'expérience de sa formation CAIC en alternance en 2015-2016 que nous retranscrivons ici...
Mehdi, racontez-nous comment vous avez connu INTERFORA IFAIP.
A la base, je n'avais aucune connaissance du métier de conducteur d'installations. J'étais plombier chauffagiste et j'avais du mal à trouver un emploi stable. Je me suis orienté vers POLE EMPLOI pendant mes périodes de recherche d'emploi, qui m'a aiguillé sur les métiers où il y avait énormément de débouchés. Le métier de conducteur d'appareils des industries chimiques [CAIC] était très demandé, du coup je me suis renseigné.
Le financement n'était pas possible par Pôle Emploi, ils m'ont alors aiguillé vers INTERFORA IFAIP et sur leur site web.
J’ai postulé en alternance, en me disant que ça me permettrait d'apprendre le métier en étant payé et en même temps de mettre un pied dans l'entreprise. C'est ça dans l'alternance qui est vraiment un plus, et surtout par rapport à ma formation de plombier-chauffagiste où j'étais en formation initiale.
Comment s’est passé votre candidature au CAIC chez INTERFORA IFAIP ?
A INTERFORA IFAIP j’ai été bien reçu, bien aiguillé, j'avais beaucoup d'a priori et très peur d'échouer au pré-recrutement, surtout aux tests. J'avais des doutes sur les tests psychotechniques, parce que ce sont des choses abstraites. Mais ça s'est bien passé.
Après ma candidature a été validée par INTERFORA IFAIP, mon entreprise en alternance m'a accepté également : j'ai fait mon alternance pendant 1 an chez Bayer : c’est une société très reconnue. J’ai été intégré facilement comme conducteur d'appareils.
Et ensuite, votre année en alternance ?
Côté INTERFORA IFAIP, nous avons été évalués selon nos capacités, si l’on était un peu à la traîne ils s'occupaient plus de nous, l'individualisation je trouve que c'est très bien.
D’autre part même le cadre, le groupe étaient bien.
Au niveau des TP [Travaux pratiques, NDLR], Madame BATHIAS en particulier, suivait le programme, mais elle revenait sur certaines notions que l'on n'avait pas trop comprises. A la fin de la formation, on a vraiment finalisé, tout balayé. A INTERFORA IFAIP, ils font en sorte que tu comprennes et que tu obtiennes ton diplôme, ce que tu n’as pas dans d'autres organismes. De plus, par expérience, dans certaines d'entreprises, je sais que le diplôme obtenu à INTERFORA IFAIP est beaucoup plus valorisé que d'autres centres de formation.
Egalement, Madame CHARLES, avec son cursus « informatique, français, estime de soi et rédaction », m'a beaucoup apporté : je n’avais pas les clés pour trouver un emploi, je n'avais pratiquement pas fait d'entretiens, que de l'intérim ; j'étais assez timide, n’avais pas d’estime de moi. On croit toujours qu'on n'est pas capable. Cette formation m'a ouvert beaucoup de portes : l’entreprise où je travaille, les responsabilités vis-à-vis de l’installation que je conduis (90 synoptiques, des températures, des débits, des pressions, des valeurs de partout, des niveaux, différents fluides…), tout ce qu'on a appris dans le CAIC, on y retrouve tous les jours dans mon entreprise.
La formation m'intéressait beaucoup, j'étais très demandeur d'information, ça me passionnait. A l'heure actuelle, quand je vais au travail, je suis content d'y aller.
Et aujourd’hui ?
Je suis en CDI chez GAIA, une société de Engie. Je conduis une unité pilote de gazéification méthanisation : cela consiste à fabriquer du biométhane (on appelle ça le gaz vert). A partir de différentes biomasses on obtient une certaine qualité de gaz, du coup je travaille dans un pilote de recherche et développement où l’on procède des analyses de gaz en parallèle de la fabrication. C’est un procédé innovant qui, d'ici à 2050, compte produire du gaz vert pour 40% des foyers et sera construit en grande échelle : c'est vraiment innovant et je suis super content de participer à ce projet… il y a une super bonne ambiance et ils sont très contents de moi !
Une formation pour demain ?
Je ne pense pas que ce soit le niveau d'études à la base qui est important, c'est plus une question de motivation, d'implication.
J’aurais bien aimé continuer mes études, mais au vu de ma situation familiale, j'avais besoin de rentrer dans l'emploi, d'avoir un emploi stable et franchement je trouve que toute l'équipe d'Interfora était à l'écoute, ils m'ont porté sur ce projet là et c'est pour ça que je les remercie. J'ai beaucoup appris, les formateurs m'ont vraiment apporté quelque chose… Ça m'a fait chaud au cœur de les revoir aujourd'hui !
Un bac pro éventuellement ?
Je pense plutôt à la VAE. J'ai beaucoup progressé par rapport au CAIC, il y a des choses que l’on apprend seulement sur le terrain, ce sont surtout les anciens qui nous apportent leur expérience. Mais au moins je suis arrivé avec des bases solides !
Et puis ça m'est même arrivé de retourner voir mes cours qui font un peu le tour de toute l'industrie chimique. Si je passe un bac pro aujourd'hui ça va juste me monter mon coefficient mais je sais maintenant que je peux réussir un BTS !
Merci Mehdi et bonne continuation !
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